Franka Henn : Que signifie « développement social inclusif » ?
Jan Göschel Le terme principal est « développement » et l'adjectif « inclusif » décrit sa qualité. L'expression est à l'origine dérivée de ce que nous disons en anglais : Section for Inclusive Social Development. Elle représente l'ensemble de notre champ professionnel international, domaine qui regroupe des appellations professionnelles non standardisées et différents secteurs d'activités pédagogiques, thérapeutiques ou sociales. Nous portons ce nom depuis 2018 après l'avoir forgé dans le cadre d'un large processus d'échanges avec nos partenaires internationaux. Notre organe s'appelait jusque-là Anthroposophic Council for Inclusive Social Development. En allemand, la nuance est un peu différente. C'est là qu'est né le terme « développement social inclusif », qui exprime notre intention commune.
Dans ce contexte, « inclusif » signifie que chaque personne peut se retrouver dans l'espace social commun et y participer. Chacun est invité à participer à la conception de l'espace social.
Si j'approfondis cette idée, j'en arrive à la cellule sociale la plus petite qui soit : Je et Tu. Rudolf Steiner l'a décrite comme un phénomène de résonance. Il n'a pas utilisé ce terme, mais, avec nos mots d'aujourd'hui, nous pouvons parler de « résonance ». Dans le Cours de pédagogie curative, ce microphénomène social entre Je et Tu joue un rôle si fondamental que Steiner considère toute pédagogie et toute action thérapeutique de ce point de vue. Qui je suis en tant qu'éducateur ou pédagogue compte plus que la méthode ; la chose la plus importante, la plus fondamentale, est ce qui se passe entre les personnes. Partant de là, tout notre domaine de travail concerne la manière dont nous pouvons organiser les choses au plan social à partir de cette conscience de la relation et dont nous créons des relations de résonance entre un Je et un Tu.
La relation de résonance est-elle ce qui relie les qualificatifs choisis : curatif, inclusif et social ?
Elle est le lien, le fondement. Tout ce qui relève spécifiquement d’une technique et d’une méthodologie en vue de concevoir des processus et de former une communauté n'est pas sans importance, mais ne joue son rôle correctement que si le niveau de résonance est établi, comme une coupe ou une enveloppe.
Cette focalisation sur la relation entre Je et Tu ne va-t-elle pas à l'encontre de l'évolution actuelle de la pédagogie et de la thérapie ? Il me semble que la relation personnelle est soupçonnée d'avoir des effets négatifs en raison de la faillibilité de chacun. Comment gérez-vous cela ?
Je pense qu'on touche là au cœur de ce qu'est l'approche anthroposophique en matière de développement social inclusif ! Il existe une tendance assez fortement influencée par la culture scientifique anglo-américaine et qui remonte au behaviorisme. Elle conduit à l'idée d'une teacher-proof education, une pédagogie construite de telle sorte que l'enseignant ne puisse jamais se tromper. L'enseignant n'y est qu'un organe exécuteur d’une recette. C'est une approche très technologique et technocratique. Or il y a là une question légitime, car les gens font beaucoup d'erreurs, et nous devons nous y confronter, en particulier lorsqu'il y a un problème de pouvoir, ce dont nous sommes de plus en plus conscients aujourd'hui. Mais la tendance à retirer complètement le facteur humain et à tout techniciser en réponse à cette problématique n'est pas la solution. Beaucoup de recherches montrent que des systèmes hautement technocratiques qui développent ce contrôle étroit en matière de soins, de thérapie ou de pédagogie, créent un climat avec un risque d'abus plus élevé. L'orientation anthroposophique, comme d'autres approches humanistes, va dans le sens opposé : les choses ne fonctionnent que si l'être humain est totalement au centre, plus encore que dans la vie quotidienne, pleinement conscient et totalement présent. Si on ne peut exclure totalement les erreurs, nous pouvons nous développer nous-mêmes et construire des contextes professionnels dans lesquels nous nous reflétons mutuellement. La pratique de la réflexion en équipe permet d'apporter des correctifs, le seul développement personnel ne suffit pas.
Une question essentielle pour nous est de savoir comment saisir et organiser ces formes de travail social. Une autre question fondamentale pour notre travail est de savoir comment développer une relation à la fois intéressée et objective avec l'autre, une relation profonde donc, et qui comporte des limites. C'est une compétence qui s'apprend mais demande un développement personnel et une culture du développement vécue en commun.
J'aimerais d’autre part souligner qu'il existe aussi une tendance à laquelle nos principes nous permettent de nous rattacher socialement bien mieux qu'il y a cent ans. Le travail de Hartmut Rosa, par exemple, décrit le concept de résonance comme un phénomène entre Je et Tu, ou montre comment l'empathie est abordée aujourd'hui dans le champ de la phénoménologie. Il y a aussi des rapprochements à faire avec ce qu'on nomme Embodiment et Embodied Resonance. Nous avons aujourd'hui beaucoup plus de possibilités d'entrer en dialogue en dehors du contexte anthroposophique.
Dans ce contexte, quelle était jusqu'à présent la mission du Council ?
La mission de l'Université est la recherche. Le travail se fait bien sûr dans la pratique, au sein de notre réseau. Étant détachés de la pratique tout en cultivant de nombreux liens avec le terrain, nous offrons un espace de réflexion dans lequel sont élaborés des concepts, des notions et un langage pour décrire les phénomènes. C'est un lieu où l'on discute des problèmes et des conditions de réussite. C'est pour moi un immense privilège de pouvoir percevoir autant de choses dans différents contextes. Cela me donne parfois la possibilité de voir plus clairement l'essentiel et de faire en sorte qu’étant à moitié extérieurs, nous soutenions les processus de réflexion sur place.
Où as-tu voyagé en 2023 ?
En janvier, j'étais en Inde pour participer à un congrès de l'association indienne et visiter quelques établissements à Chennai et Bangalore. Puis je suis allé au Rwanda, où j'accompagne la mise en place d'une initiative inspirée par le mouvement Camphill. J'ai participé ensuite à un congrès latino-américain au Chili et l’équipe de direction a fait une tournée aux États-Unis et rencontré l'association américaine. En automne, je me suis rendu à Sekem, en Égypte. Je devais aussi me rendre en Nouvelle-Zélande mais le voyage a été reporté à juillet 2024.
Un vrai tour du monde ! Qu'observes-tu d'essentiel ?
C'est avant tout la diversité qui est essentielle. Il n'existe pas de vraies bonnes solutions qui conviennent partout. Nous avons besoin d'un paysage riche de diverses possibilités de conception sociale inclusive. Un thème central est aussi l'opposition entre organisations très établies, entre autres en Allemagne et en Suisse, et initiatives pionnières partout dans le monde. Le thème de l'identité propre génère des tensions : on note plus de lourdeur là où il y a une stabilité structurelle et où le rapport au projet initial a parfois presque disparu. On y maintient plutôt une tradition alors que les initiatives pionnières débordent souvent d'idéaux dans leur enthousiasme mais ont peu de ressources. Pour nous, la question est de savoir comment relier au sein du mouvement ces deux stades de développement afin que les structures établies profitent un peu de l'esprit pionnier et que les nouveaux lieux bénéficient de ressources et de stabilité. Construire des échanges et des partenariats a toujours été chez moi une vision très vivante.
Votre domaine de travail ne présente-t-il pas une immense richesse pédagogique en matière d'empathie, de résonance et de participation, dont les autres champs pourraient profiter ?
Je l'espère. Il existe quelques textes dans lesquels Steiner dresse un tableau pour la sixième époque de culture et évoque les germes d'avenir déjà présents aujourd'hui. Ces germes ne sont pas encore développés, mais nous pouvons les cultiver. Il parle à cet égard de trois qualités.
La première est l'empathie, la capacité à percevoir tout ce que l'autre vit dans le monde, y compris sa souffrance et ses besoins, de telle sorte que je ne puisse l'ignorer davantage. La deuxième qualité est la liberté inconditionnelle de la vie intérieure d’autrui, le respect absolu de l'inviolabilité de sa vie intérieure. La troisième qualité est plus difficile à comprendre : Steiner parle de science de l'esprit ou de pneumatologie, ce qui est en fait un concept théologique en lien avec la Pentecôte. Pourquoi la science de l'esprit est-elle pour Steiner un élément central et intrinsèque d'une communauté du futur ? Pour le moment, je le comprends ainsi : il s'agit d'arriver non pas à des connaissances, mais à une forme de connaissance, à un chemin de connaissance permettant d'aller à l'essentiel à partir de différentes perspectives, de façon que nous puissions nous y rencontrer et nous comprendre mutuellement. C'est en cela qu'il y a lien avec la Pentecôte.
Je suis convaincu que ces trois qualités illustrent ce que nous entendons par le terme d'organisation sociale inclusive. Notre mission consiste à travailler en toute modestie sur ces germes d'une communauté possible. Cela peut être qualifié d' « inclusif » dans le sens où le travail laisse libre cours, reflète la diversité et permet la communion.
L'inclusion, la participation et la rencontre d'égal à égal sont des objectifs exigeants. C'est un changement de paradigme qui nous invite à nous remettre en question et à comprendre que notre empathie a des failles. Dans le quotidien pédagogique, il existe des situations difficilement gérables. Que faire quand il y a surcharge ?
La difficulté survient toujours lorsque j’exige des autres la poursuite d’idéaux auxquels je suis très attaché. Si un enseignant est dépassé par le fait qu'il doit soudain intégrer dans sa classe des élèves ayant des besoins très spécifiques et que donc il refuse le concept d'inclusion scolaire, il y a deux réactions. On peut dire, sans rien y comprendre, que l'inclusion est désormais une évidence et qu’il faut la mettre en œuvre. Ou alors on se penche non seulement sur les idéaux, mais aussi sur leur mise en œuvre. Si une décision politique est prise, qui donne un ordre à quelqu'un, par exemple que toutes les écoles deviennent inclusives mais sans mettre les ressources à disposition, la responsabilité sociale se répercute alors sur les individus. Il est important de prendre conscience de cette surcharge. Comment s'emparer de ces idéaux de manière à ce qu'ils nous fassent vraiment avancer, sans que cela ne devienne source de division ? Dans la perspective anthroposophique, cela implique aussi de s'interroger sur les qualités intérieures. Il existe un sentiment instinctif de l'endroit où nous voulons aller en tant que société, mais ce sentiment n'est souvent pas conscient et nous avons tendance à n'y penser que de manière structurelle. Nous devons certes aussi penser structurellement, mais à ne penser qu'ainsi, les choses deviennent programmatiques et problématiques. Sans les qualités intérieures, sans un changement de conscience, l'évolution ne peut se poursuivre. Or nous pouvons activement contribuer à cette évolution à partir de l’anthroposophie.
Après l'école, tu as passé un an aux États-Unis, où tu étais volontaire au sein d'une communauté Camphill. Qu'est-ce qui t'a conduit là-bas ?
J'ai grandi en Allemagne, dans les environs de Munich. Après mon baccalauréat, j'ai fait un an de bénévolat au Camphill Village du Minnesota. J'ai ensuite étudié la psychologie à l'université d'Édimbourg. Ce qui m'a séduit, la problématique qui m'a attiré, était la suivante : comment guérir à partir des interactions humaines, à partir de la relation de personne à personne ? Je ne l'aurais pas formulée ainsi à l'époque. De tout ce dont le monde avait besoin, j'ai senti que c'était cela qui me concernait. Les études de psychologie semblaient être la bonne voie. Lorsque j'ai travaillé dans cette communauté Camphill du Midwest très orientée vers l'agriculture, avec des adultes ayant besoin de soutien, j'ai vécu pendant un an une expérience communautaire très intense. Il y avait quelque chose de fort dans la manière de vivre ensemble, de collaborer, et aussi dans la possibilité de travailler beaucoup de mes mains. J'ai toujours été intéressé par les questions spirituelles, même pendant mon adolescence, et j'ai eu là-bas des discussions sur l'anthroposophie. Certaines choses qui m'ont été dites m'ont beaucoup parlé, d'autres pas du tout, ou ont suscité en moi de nombreuses questions. Lorsque j'ai étudié la psychologie et, en parallèle, la théologie systématique et la théologie philosophique, j'ai remarqué que les questions vraiment importantes sur l'être humain avaient davantage leur place dans la philosophie et la théologie que dans la psychologie académique.
À cette époque, j'ai commencé à m'intéresser à l'anthroposophie et j'ai également suivi une formation d'enseignant Waldorf à Édimbourg, parallèlement à mes études, afin de disposer d'un cadre pour me consacrer à l'anthroposophie. J'ai toujours gardé des liens avec les membres du mouvement Camphill aux États-Unis. Cela m'a permis d'y revenir après mes études. Je suis ensuite devenu enseignant dans un institut de pédagogie curative à Beaver Run, une communauté Camphill en Pennsylvanie.
Où tu vis encore aujourd'hui la plupart du temps...
Oui, j'y habite depuis 25 ans. Aujourd'hui, je n'y ai pas d'activités professionnelles. Je suis encore membre du Comité directeur et de quelques commissions, mais mon travail est désormais à Dornach. J'habite en Pennsylvanie et mon bureau est à Dornach.
Comment es-tu arrivé à Dornach ?
Après avoir achevé mon travail d’enseignant à l'école de Beaver Run, je me suis consacré à la formation. J'ai participé à la fondation de la Camphill Academy, l'organisme de formation Camphill en Amérique du Nord, et je l'ai ensuite dirigée. Je suis ainsi devenu très actif dans le secteur de la coopération internationale. Il existe un Cercle international de formation qui relève de l'Anthroposophic Council for Inclusive Social Development et qui dépendra, à partir de l'automne, de la nouvelle section. Le Council était dirigé jusqu'en 2016 par Rüdiger Grimm. Il est animé aujourd'hui par une équipe : Sonja Zausch, Bart Vanmechelen et moi-même. Nous en serons encore responsables quand tout cela passera sous l'égide de la section de pédagogie curative et de développement social inclusif.
Voici donc comment se présente ton parcours de l'extérieur. Quelle idée-clé s'est cristallisée au fil du temps ?
Quand j'ai commencé à m'intéresser au Cours de pédagogie curative, j'étais préoccupé par la manière dont Steiner traite la résonance entre le Je et le Tu et par la question de la corporéité, la place centrale du corps. Dans le milieu anthroposophique, on dit parfois que nous nous incarnons dans notre corps. Or ce n'est pas vrai. Nous nous incarnons dans le monde à travers notre corps ! Si nous nous incarnions uniquement dans notre corps et que nous n'entrions pas en résonance avec le monde par le biais du corps, nous resterions enfermés en nous-mêmes. Comment entrer dans le monde par le corps de manière à ce qu'il devienne un instrument de résonance pour tout ce que nous y rencontrons ? C'est cela dont il s'agit ! Steiner en parle très concrètement. Mon corps m'offre cette capacité de connexion et si le processus d'incarnation réussit, alors le moi vit partout où se trouve l'attention, et non pas quelque part en moi. Aujourd'hui, on pourrait associer cela à la pratique de l'embodiment. C'est là que réside pour moi la clé permettant de savoir comment les êtres humains que nous sommes peuvent agir de manière curative dans la relation avec l’autre. C'est ce qui m'a stimulé, ce qui m'a porté et me porte encore, même si j'ai changé. Je crois que c'est pour moi un fil rouge qui m'a mené sur ce chemin et me relie fortement à ce domaine.
Tout cela semble merveilleux. Quel a été ton plus grand défi personnel ? Quand Jan a-t-il rencontré Jan ?
Le travail concret, quotidien avec des enfants et des jeunes en situation de handicap a été décisif. Nous vivions ensemble, « à l'ancienne », au sein de maisons regroupant les diverses communautés et j'étais enseignant dans un institut de pédagogie curative : je travaillais surtout avec des jeunes au comportement parfois très difficile ou porteurs de handicaps très complexes. Ils m'ont demandé de passer du pôle tête à celui de la volonté et à l'action. Je suis plutôt de tendance académique, disons que j'ai toujours été quelqu'un qui a beaucoup réfléchi, beaucoup lu, etc. J'ai dû apprendre à concrétiser mes pensées dans la pratique. Ce fut aussi une expérience difficile. J'avais heureusement des collègues pour me renvoyer une image de mon travail. Il est extrêmement important de créer un espace pour cela et de faire en sorte que les zones d'ombre puissent aussi être discutées et traitées. Si l'on ouvre cet espace, un processus de métamorphose peut commencer. J'ai vécu cela de manière très, très forte.
Peux-tu raconter comment on entre dans la volonté ou ce qui t'a fait avancer ?
C'est le fait d'y être obligé. Lorsque j'étais dans le Minnesota, j'ai moi-même beaucoup travaillé de mes mains. Pour moi, c'était déjà thérapeutique. Cela m'a permis de me connecter avec des éléments et des aspects du monde avec lesquels j'étais très peu lié. Lorsqu'on cultive ou qu'on travaille dans la menuiserie, le jardin ou le matériau montre si notre action a abouti ou non. Pour réussir, il faut répondre à des exigences objectives. En tant qu'enseignant, devant une classe d'enfants riches de toutes leurs différences, on doit être totalement présent, complètement dans son corps. On doit être présent dans ses mouvements, ses gestes, son discours, et donner ainsi aux enfants la possibilité de se connecter à nous. Il faut devenir totalement mobile. Notre attention doit être pleinement engagée, nos pensées doivent être ce que nous sommes. Si ce n'est pas le cas, le retour est immédiat.
Que voulez-vous apporter au Goetheanum en tant que douzième section ?
Je répondrai concrètement : comment renforcer le développement social inclusif ou l'organisation sociale inclusive ? Par exemple, en permettant aux personnes ayant besoin d'assistance de trouver à travers notre interdisciplinarité une plate-forme en tant qu’auto-représentants. Jusqu'à présent, on s'est fortement focalisé sur les professionnels. Or les auto-représentants sont aussi des professionnels qui contribuent à construire ce champ de travail. Nous sommes également sensibles aux thèmes de la diversité et de l'inclusion dans un contexte plus large et en lien avec les trois qualités que j'ai citées, en rapport avec la culture sociale. Nous pourrions, pour ces questions, constituer une coupe et un foyer, non seulement individuellement, mais aussi en tant que grand domaine de travail anthroposophique.
En devenant responsable de cette section, tu auras un pied au Goetheanum et l'autre chez toi, aux États-Unis, ou dans le monde. Qu'en retires-tu personnellement ?
Je suis heureux de travailler sur ces questions en réseau, avec le Conseil puis avec la section, et de vivre dans un lieu où le mouvement vit concrètement. Je suis également heureux d'avoir fait, adulte, l'expérience du pragmatisme nord-américain et, dans ma jeunesse, celle de la réflexion et de la philosophie en Europe centrale. J'espère pouvoir conjuguer ces deux aspects, car je suis désormais à l'aise dans les deux mondes.
Quelle est ta plus grande source d'inspiration pour cela ?
C'est toujours la rencontre avec des personnes intéressantes.
Adaptation française :
Jean Pierre Ablard & ÆTHER X
Source :
Discussion pour membres